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Les scientifiques ont dressé le bilan de 2021 : 

• Sans surprise 2021 fait partie des années chaudes au regard de la température moyenne de l’eau mesurée en surface (15°C contre 13,5 °C dans les années 80)
• Brassage partiel de la colonne d’eau jusqu’à 120 m au mois de mars. Pour rappel, un brassage complet jusqu’à 140 m permet de réoxygéner les fonds du lac.
• Les concentrations en Phosphore (élément nutritif des végétaux du lac : herbiers, phytoplancton) sont stables depuis 2018 : environ 9 µg/l de phosphore total
• La production de phytoplancton annuelle confirme sa diminution démarrée en 2017 avec en parallèle une augmentation d’espèces phytoplanctoniques de petites formes caractéristiques de lacs de bonne qualité
• La transparence moyenne estivale, bien qu’étant bonne, est en baisse depuis une dizaine d’années du fait du blanchiment des eaux donnant la couleur turquoise au lac 
• La diversité des espèces piscicoles est stable. Contrairement aux captures des pêcheurs qui sont à la peine ces dernières années, les pêches scientifiques montrent des quantités de lavarets exceptionnelles. Il semblerait cependant que ces derniers ne grandissent plus de la même façon et mettent plus de temps à atteindre la taille légale de captures de 35 cm.

Au cours de ce conseil, les scientifiques ont également travaillé sur des sujets d’actualité comme les toxiques, les espèces exotiques envahissantes (moule quagga, renouée du Japon), l’inventaire des herbiers lacustres.

Dans quelques semaines, le rapport du suivi 2021 sera mis en ligne sur le site du CISALB !