Surveiller la ressource

L’étude et la connaissance de l’hydrologie d’un cours d’eau requiert un volume important de données. Certains indicateurs nécessitent une analyse sur des périodes de plus de 30 ans !

Patience, la connaissance se fait sur le long terme

L’étude et la connaissance de l’hydrologie d’un cours d’eau requiert un volume important de données et donc d’être patient.

Certains indicateurs, permettant de juger de l'intensité d’un évènement (crue ou sécheresse), peuvent demander d’être analysés sur des chroniques d’au moins 30 années !

Heureusement l’hydrométrie n’est pas un sujet nouveau et les stations hydrométriques des services de l’Etat (DREAL) existent depuis longtemps sur notre bassin versant.

Station du Nant Bruyant©Cisalb
Station du Nant Bruyant

15 stations réparties sur le territoire

En plus des 6 stations hydrométriques de l’Etat, le CISALB dispose de 15 stations réparties sur les différents sous bassins versants du lac du Bourget. 

Tout au long de l’année des jaugeages sont réalisés afin d’affiner les courbes de tarages de ces stations, pour les études du PGRE et la gestion des sécheresses. En moyenne, plus d’une centaine de jaugeages sont réalisés chaque année.

Jaugeage par un technicien du Cisalb©Cisalb
Jaugeage par un technicien du Cisalb

Jaugeage, tarage, débits... Quelques éclairages

La mesure ponctuelle du débit d’un cours d’eau est appelée jaugeage. De nombreuses méthodes permettent de jauger un débit et s’adaptent en fonction des conditions (crue / basses eaux).

  • La plus courante consiste à mesurer simultanément la hauteur et la vitesse de l’eau le long d’une section en travers du cours d’eau. Le débit est exprimé par un volume écoulé pendant une période, soit en m3/s ou L/s
  • La mesure en continue est réalisée par des stations hydrométriques (limnimètres). Celles-ci mesurent la hauteur d’eau à un endroit donné du lit du cours d’eau. Comme pour les jaugeages, plusieurs systèmes existent : enregistreurs à flotteurs ou capteurs de pression immergés. Au droit de ces stations, des jaugeages à différentes hauteurs d’eau permettent de créer une relation mathématique entre le débit mesuré et la hauteur d’eau observée : la courbe de tarage. 

Il est aussi possible trouver sur les piles d’un pont ou sur le flanc d’une digue des « échelles limnimétriques ». Celles-ci permettent de bénéficier d’une lecture directe de la hauteur d’eau et sont généralement utilisées lors des crues.

Suivi par un technicien©CisalbSuivi par un technicien
Courbe de tarage©CisalbCourbe de tarage
Chronique de la Leysse au Tremblay©CisalbChronique de la Leysse au Tremblay

Définitions

Arrêté préfectoral sécheresseCourbe de tarage PGRE : Plan de gestion de la ressource en eau

Une connaissance essentielle

• Pour comprendre l’équilibre de la ressource en eau disponible.
• Pour les Arrêtés Préfectoraux Sécheresse : les données servent de support à la prise de décision.
• Pour prévenir les inondations : intensité des crues, dimensionnement des ouvrages de protection.
• Pour l'élaboration de Plans de Gestion de la Ressource en Eau.

Suivi des restrictions en eau