Les digues existantes ont été construites il y a 150 ans. Ces ouvrages anciens ne répondaient plus aux critères de sécurité exigés pour contenir les très fortes crues, d’autant que la population exposée en cas de rupture de digue a augmenté avec le temps. Les digues actuelles étaient peu étanches, hétérogènes et instables. Elles étaient fragilisées par les arbres qui avaient poussé dessus. En effet, le basculement d’arbre pouvait entrainer une partie de la digue et les nombreuses racines la traversant rendaient l’ouvrage poreux et vulnérable en cas de très forte crue.
Les nouvelles digues ont été réalisées avec des matériaux très imperméables (limon, argile), mis en œuvre et compactés pour garantir les résistances mécanique et hydraulique de l’ouvrage lors des crues.
Par ailleurs, tous les réseaux (eaux usées, eau potable, électricité, fibre optique, téléphonie) présents dans les anciennes digues ont été volontairement dévoyés pour être sortis des nouvelles digues. C’est le cas, par exemple, de la conduite d’eaux épurées de 1,20 mètre de diamètre qui a été dévoyée sur 800 m, entre le pont de l’avenue Jean Rostand et le pont de l’échangeur.
Enfin, pour garantir la pérennité de la digue dans le temps, aucun arbre n'a été planté dessus et un grillage anti-fouisseur a été installé sur son parement aval.