Il faut distinguer les avaloirs d'eau de pluie des bouches d'égouts.

Les avaloirs d'eau de pluie ou "grille"

 Ils récupèrent les eaux de pluie qui ruissellent sur les sols. Ceds eaux "naturelles" rejoingnent ces grilles qui circulent vers le cours d'eau le plus proche. Les eaux qui y circulent ne sont pas nettoyées. Tout déchet ou rejet polluant vidé dans à travers ces grilles rejoint directement le milieu naturel !

Les bouches d'égouts

Elles sont un accès pour les services techniques au réseau de circulation de nos eaux usées. Celles-ci sont ainsi conduitent jusqu'en station d'épuration avant de rejoindre le milieu naturel.

A la campagne, en ville ou aux champs, chacun a la responsabilité d'assurer un débit suffisant dans le cours d'eau pour le maintien de la vie animale et végétale.

Si chacun prélève en ne pensant qu'à son besoin, l'addition de tous les prélèvements est douloureuse pour notre milieu aquatique. Quoi qu'il en soit les prélèvements doivent être déclarés en Mairie.

Depuis plusieurs années, les travaux de protection des biens et des personnes ont le souci, tout en assurant des travaux qui "endiguent" le cours d'eau de recréer des biotopes favorables à l'écosystème aquatique.

Notre urbanisation croise et recroise de nombreux cours d'eau dont il est nécessaire de se protéger en cas de crue. Les siècles précédents ont canalisé nos rivières. Devenues de véritables autoroutes aquatiques, elles accélèrent l'arrivée et l'impact des inondations.

Désormais, la constitution des digues, les champs d'expansion des crues, la diversification du lit de la rivière sont réfléchis et réalisés ensemble dans les travaux de protection.

Dernier bel exemple sur notre territoire : les travaux de la Leysse... à découvrir en promenant ou à vélo.

Nous n'en voulons plus, pourtant nous exigeons de nos mairies et de nos collectivités des parcs impeccables, sans une herbe qui dépasse ni qui diffère... La moindre verdure entre les pavés de la place publique nous laisse à penser à la négligence des services publics. Il n'en est rien !

Ces plantes, nommées adventices (qui vient de l'extérieur, qui n'a pas été planté par l'homme), ne sont pas "mauvaises" en soi. Peut être devrions-nous jouer de cette capacité de la nature à combler les vides en proposant des graines fleuries... En laissant aussi fleurir ces pousses naturelles, apporter vie et couleur à nos espaces urbains. Et si le site ne s'y prête pas alors accompagnons la nature, arrachons manuellement ou coupons ce qui nous gêne et oublions les pesticides qui rejoignent invariablement nos nappes phréatiques, nos cours d'eau, notre lac.