En 2019, le CISALB a commandé une étude visant à analyser toutes les options possibles pour rendre ces seuils franchissables par les espèces cibles (truite, chabot…). Différentes options d’aménagement ont été étudiées et les 3 qui ont fait l’objet d’une étude de faisabilité sont :
- Suppression totale des seuils et reprise totale du profil en long de la rivière
- Suppression partielle des seuils, c’est-à-dire réduire en partie la hauteur du seuil et aménager une rampe pour compenser le reste de la chute
- Maintien du seuil en place et création d’une rampe dont la pente est au maximum de 5% pour permettre aux poissons de remonter le courant.
La première conséquence des solutions visant à réduire totalement ou partiellement la hauteur des seuils est une déstabilisation totale du lit, des berges et pieds de digues. Au risque de voir les digues érodées et déstabilisées. Pour contrer cet effet, il faut donc renforcer les berges, avec un impact écologique et financier important. De plus les seuils par leur présence participent à l’alimentation en eau de la nappe de Chambéry.
Face à ces constats, c’est le maintien des seuils en place avec aménagement d’une rampe en rochers qui a été décidée en collaboration avec l’Agence de l’eau, principal partenaire financier de l’opération, l’Office Français de la Biodiversité, la Fédération départementale de la pêche et des milieux aquatiques et les services de la Direction départementale des territoires de la Savoie.