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L'année 2019 est la 3ème année la plus chaude mesurée depuis 1981, un constat qui n'est pas sans effet sur le lac du Bourget. 

La moyenne annuelle est de 12,6°C, l'année 2019 est donc considérée comme une année chaude avec +1,1°C par rapport à la moyenne 1974-2019. La température moyenne des eaux de surface témoigne également d'un réchauffement passant de 13°C en 1984 à >15°C en 2019. Si la pluviométrie annuelle est au-dessus de la moyenne 1974-2018, c'est la répartition des périodes pluvieuses et des périodes sèches qui fait la différence : un hiver pluvieux et les 3 autres saisons sèches ont amené à des contraintes fortes sur les milieux. 

L'hiver 2019 a été suffisamment froid pour permettre aux eaux de surface de plonger dans les grandes profondeurs du lac. Le taux d'oxygène maximum relevé ne permet pas à cette réoxygénation une efficacité maximale mais reste néanmoins très positive pour la santé du lac et de sa faune. 

Cette limite théorique édictée par le comité scientifique est celle nécessaire pour poursuivre la réoligotrophisation du lac. 

Avec des apports de 31,2 T en 2019, le lac du Bourget maintient un taux favorable à sa bonne santé retrouvée. 

Depuis 2009 est constatée une augmentation des populations phytoplanctoniques indicatrices de milieux oligotrophes. La réduction de la biomasse phytoplanctonique depuis 2016 complète ce constat. 

C'est une amélioration générale du niveau trophique du lac sur le long terme qui se confirme. 

Augmentation des populations de lavarets, des perches bien présentes, le silure officiellement bien installé, des gardons en très grandes quantités avec de gros specimens, le sandre n'a pas été détecté, la population de brochets est stable et celle des ombles chevalier se maintient également à un niveau satisfaisant : un blian très positif.