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Lors des grosses crues de la Leysse, des volumes importants d’alluvions se déposent devant les vannes du bras de décharge (côté Leysse), mais également à l’aval dans le chenal naturel qui passe sous la route départementale et dans la zone humide qui longe Savoie Technolac et l’aéroport.

Ces dépôts d’alluvions sont naturels mais le volume déposé est amplifié par la présence de l’ouvrage hydraulique qui perturbe les équilibres entre les débits liquides (eau) et solides (alluvions). Ces dépôts d’alluvions favorisent une remontée du fond du lit et augmentent, du coup, le déversement de la Leysse par-dessus les clapets, ce qui amplifie encore le dépôt.

Bref, si l’on n’intervient pas, la Leysse va déverser trop fréquemment dans le bras de décharge et ensabler la zone humide sur plusieurs centaines de mètres. A la clé, des frais d’entretien coûteux pour conserver le gabarit de notre chenal hydraulique et écologique !

Lors de cet évènement, le débit de la Leysse a atteint 170m³/s au Tremblay. Le lit de la Leysse a été rehaussé de 60 cm par les alluvions charriés par la rivière. 

Le CISALB réalise des travaux de gestion de ces dépôts alluvionnaires, premièrement dans la Leysse où un chenal principal d’écoulement est redessiné et des zones de dépôts constituées de part et d’autre.

Aucun matériau n’est sorti de la rivière, ceux-ci seront naturellement remobilisés lors des prochaines crues et entraînés vers l’aval où la Leysse manque de matériaux.

Par la suite, les travaux vont se poursuivre dans le bras de décharge de Leysse où les matériaux déposés lors des crues seront retirés du lit de l’ouvrage.