Le mégot de cigarette et plus particulièrement son filtre sont composés d’acétate de cellulose, un plastique qui met plus de 10 ans à se décomposer. En 2011, des chercheurs américains ont pu mesurer, simplement en plongeant des mégots dans l’eau, des quantités non négligeables d’aluminium, de baryum, de cadmium, de chrome, de cuivre, de fer, de manganèse, de nickel, de plomb, de strontium, de titane et de zinc. Les effets toxiques sur la faune aquatique ont été documentés dans plusieurs études.
Conscients de cette problématique, le CISALB et Grand Lac, via le plan de gestion du lac du Bourget et du canal de Savières ont lancé l’opération Mégot Coco.